Après le bonheur de voir le test de grossesse positif, il est également possible d’être confronté à une fausse couche… Pas toujours facile de le voir clair sur ce sujet qui inquiète et reste tabou. Pour que les femmes dans cette situation se sentent parfois isolées dans leur détresse, seules avec leurs questions.
Les fausses couches sont plus fréquentes que nous ne le pensons : elles concernent environ 20% des grossesses chaque année, et 15 -25% des femmes. Il s’agit d’un avortement spontané, qui se produit souvent lorsque l’embryon ou le fœtus a une anomalie génétique. Ou, quand il ne parvient pas à s’implanter dans l’utérus. Il a lieu pendant les 6 premiers mois de la grossesse (24 semaines d’aménorrhée). Cependant, la majorité des fausses couches se produisent avant un mois et demi de grossesse. Nous parlons de fausse couche précoce avant 3 mois de grossesse (14 semaines d’aménorrhée) et de fausse couche tardive par la suite.
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L’ événement peut être lié à une grossesse tardive ou à un indice de masse corporelle > 25 kg/m². Mais aussi le tabagisme, la consommation d’alcool, des antécédents de fausse couche ou une réserve ovarienne altérée.
Plan de l'article
Quels sont les symptômes de fausse couche ?
Le saignement est le symptôme principal. Ils peuvent arriver de manière variable et réapparaître à plusieurs reprises. Si vous saignez sans interruption, ou commencez à ressentir une faiblesse ou une fatigue profonde, vous devriez vous rendre aux urgences dès que possible. Attention, la perte de sang ne signifie pas nécessairement que nous allons faire une fausse couche. La douleur n’est pas vraiment le symptôme d’une fausse couche en cours. Cependant, si la douleur pelvienne s’accompagne de crampes, de diarrhée, de vomissements ou de douleurs menstruelles, une fausse couche est beaucoup plus probable. La disparition des signes de grossesse (seins enflés, etc.) peut également signifier qu’elle est arrêtée.
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Que faire ?
Dans tous les cas, si vous rencontrez ces symptômes, il vaut mieux pour aller aux urgences gynécologiques les plus proches de chez vous. Le médecin sera alors en mesure d’évaluer la situation rapidement. Le diagnostic est basé sur l’échographie vaginale, ce qui permet de déterminer si l’embryon a une activité cardiaque et si une fausse couche est en cours. La grossesse doit être évacuée rapidement pour éviter tout risque d’infection. En principe, le corps expulse le sac embryonnaire seul.
Sinon, deux options Des méthodes thérapeutiques sont proposées :l’aspiration chirurgicale, également appelée « curetage » ou misoprostol. Ce dernier est un médicament administré par voie vaginale pour déclencher des contractions utérines qui faciliteront l’expulsion de l’embryon. L’application du misoprostol peut être renouvelée si nécessaire. Lorsque la fausse couche est incomplète, c’est-à-dire que les débris embryonnaires persistent dans l’utérus, un traitement chirurgical est indiqué.
Et puis ?
L’ apparition d’une fausse couche est un pour la plupart des couples. Mais n’oubliez pas que la fausse couche est un événement fréquent, qui affecte une femme sur quatre au cours de sa vie. Rappelez-vous que si le bébé ne tenait pas, c’est probablement parce qu’il n’était pas en bonne santé de tenir et de venir au monde.
Attention, cela ne signifie pas que vous ne parviendrez pas à tomber enceinte à nouveau et à devenir maman après ! Une fausse couche n’a pas de conséquence sur la fertilité ultérieure. Et contrairement aux hypothèses populaires, une femme qui veut être enceinte à nouveau n’a plus besoin de reporter son plan de grossesse. Un contrôle médical est prescrit seulement après trois fausses couches consécutives.
Cas particulier : Fausse couche tardive
Beaucoup plus rare qu’une fausse couche précoce, une fausse couche tardive nécessite une prise en charge spécifique, en particulier pour détecter la cause de la fausse couche et éviter les récidives. L’événement se produit entre 14 et 24 SA et est beaucoup plus rare. Cela concerne 0,5 -1% des grossesses. Une fausse couche tardive se manifeste par des saignements parfois très importants, liés au détachement du placenta. Les douleurs sont celles des contractions et sont donc similaires à celles de l’accouchement. Parfois, une fissure dans la poche d’eau peut entraîner la perte de liquide amniotique. Face à ces signes, une consultation urgente est nécessaire. La plupart du temps, le patient devra accoucher bas de son fœtus.
Après une fausse couche tardive, un examen est systématiquement effectué afin d’enquêter sur la cause et d’éviter la récurrence. Cela comprend un examen (antécédents obstétricaux, gynécologiques et médicaux) ainsi qu’un examen clinique et une échographie. Cela permet de rechercher une malformation utérine. Les examens sont éventuellement complétés par échographie 2D ou 3D, hystérocopie, IRM pelvienne et échantillonnage vaginal pour la recherche bactérienne.